Contre-fées divers

Il était une fois, une histoire comme toutes les histoires qui commencent par un début et qui se finissent avec une fin. Jusque-là, tout va bien mais les contes de fée, c’est différent, c’est comme une novela édulcorée avec des très méchants dedans et qu’on nous sert avant que poussent nos dernières dents. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’un mioche, il faut le faire flipper pour qu’il se tienne à carreau et lui donner juste ce qu’il faut d’espoir pour qu’il fasse ses devoirs.

Alors, quelle est la recette du conte de faits n’importe quoi ?

Il y a une princesse

De prime abord, elle est blonde avec de « graaaands » cheveux et elle est aussi « trèèèèès » belle. Mais, le hic c’est que la gourde est assez désœuvrée (on sait que le comble pour une gourde c’est d’avoir soif alors elle va très souvent au puits pour faire la Cosette avec les Thénardier. Ah non, merde ! Ça c’est une autre histoire…).
Prenons l’exemple de la petite sirène qui est un thon ou de cendrillon qui n’est pas très reluisante. Ces princesses à l’état de brouillon en prennent généralement pour leur grade (on ne choisit pas sa famille même si on ne file pas un mauvais coton). La cruche n’est donc prédestinée qu’à l’échec personnel et professionnel et sa principale activité consiste à se lamenter d’être un larbin pour sa communauté. Et ça c’est sans compter sur la malédiction dont elle va faire les frais.
On compatit.

Il y a un prince

Il est charmant, riche et désespérément seul… Donc il cherche l’âme sœur pour se reproduire massivement à coup de grossesses multiples. Sa principale activité (outre consulter les fées pour apprendre à déniaiser) c’est rechercher la princesse pour hériter du royaume de papa si ce dernier veut bien clamser. Étant donné que le Prince a tout pour plaire (parce qu’il est blond et qu’il a de beaux cheveux et un cheval aussi), il  collectionne les prétendantes, généralement les connasses (les brunes ou les rousses) mais il n’est pas intéressé. Elles ont trop de caractère pour lui plaire alors il va partir à la recherche de celle qu’il a croisé vite fait le temps d’une soirée et tenter de réveiller avec sa « braguette » magique.
On en veut.

Il y a la méchante

Comme son nom l’indique, elle est méchante (voir très méchante) et d’ailleurs, elle le porte tellement sur elle qu’elle en est surnaturelle. Coiffée comme un dessous-de-bras, l’œil cruel, un rictus crispé sur un râtelier ventilé, des mains crochues et un nez grâce auquel elle peut fumer sous la douche (si la douche existait). Rappelons quand même que la méchante est souvent une personne âgée avec la tronche en biais mais elle est futée l’araignée, elle sait mettre de l’attrape-couillon quand il s’agit d’arriver à ses fins (comme nous toutes somme toute) bien qu’elle ne gagne jamais à la fin.
On la craint.

Il y a les animaux de la forêt (ou de la mer ou d’ailleurs) et les infirmes

Ils sont oisifs et pourtant, ils sont stratégiques (ils peuvent même t’épiler le SIF*). Ils ont des postes à responsabilité : garde du corps, consultants, agents secrets, leurs missions sont des plus périlleuses : le coaching de la self-défense joyeuse. Pourquoi eux ? Parce que les méchants ne se méfient jamais de ceux qui ont l’air amoindri. Leur planning est assez allégé : chanter, danser, manger… Dieu qu’ils sont simplets ! Ils font aussi office de copains d’un temps pour la future princesse qui se prépare à se marier et à avoir beaucoup d’enfants. L’histoire ne parle jamais d’une éventuelle zoophilie.
On les aime.

*Sillon Inter Fessiers

Il y a la bonne fée

La bonne fée a un emploi fictif. Elle fait une apparition fugace vite fait bien fait lorsque la princesse en devenir n’est encore qu’un nouveau-né. Sa mission consiste à se pencher au-dessus des berceaux en osier. C’est tout. La fée fait là où on lui dit de faire et après elle se casse. Elle a le beau rôle. Éventuellement, elle peut se transformer en GPS et aidera le prince pour qu’il puisse pécho la souillon.
On l’envie.

Il y a la famille

On ne choisit pas sa famille et souvent la famille des gentils est souvent la pire qui puisse exister. On imagine aisément que la princesse a, elle aussi, pu être adoptée.
On fait ce qu’on peut avec ce qu’on a.

La morale de cette histoire

Les contes de faits vous bottent mais vous êtes à mille lieux d’imaginer qu’ils vous sont racontés tous les soirs au coucher pour mieux les assimiler et vous conditionner.
Si nous les lisons entre les lignes, ils vous hypnotisent :
–    tu vas sacrément en chier,
–    ton unique objectif dans la vie sera de procréer,
–    tu ne seras pas aidée surtout par ta famille avec laquelle tu devras couper le cordon pour pouvoir avancer,
–    tu as beau être un laideron tu trouveras toujours quelqu’un pour te filer une leçon (maintenant, on a M6 et « Belle toute nulle » en guise de marraine, de ta redevance tu seras redevable).

Un vrai conte de fée… arrêtez de rêver, c’est de la propagande déguisée

Je ne me plie jamais à l’exercice de la minute promotionnelle (et je n’aime pas la Saint Valentin) mais après les contes de fée viennent les contes de fesses avec ce concours de Neoplaisir plutôt sexy et bien foutu et je suis sûre qu’il y a, parmi mes rares et précieux lecteurs, quelques bonnes plumes qui traînent et qui auront envie de faire un peu d’exercice 😉

Comment ça marche ?

« Racontez votre plus folle nuit d’amour, qu’elle soit torride ou insolite, pourvu qu’elle dépeigne avec sensualité et érotisme la passion qui vous anime ! »

Le concours se déroule du 25 janvier au 12 février minuit, il suffit d’envoyer son récit à l’adresse suivante : redaction@neoplaisir.com

Je vous laisse farfouiller dans le site (je ne vais pas tout faire non plus !)

5 Commentaires

  1. « ils peuvent même t’épiler le SIF*
    *Sillon Inter Fessiers »

    Non mais LoL (TM déposé Inzecity)

  2. hummm un billet sponso… osé ^^

    1. Hummm… Où tu as vu un billet sponso ?

  3. j’adore! (ouais je sais, mon commentaire n’est pas productif, mais ça n’empêche pas de complimenter, pas toujours besoin de tuer un dragon pour conter fleurette à une princesse)

  4. Social comments and analytics for this post…

    This post was mentioned on Twitter by jeymer: RT @Inzecity: On nous raconte n’importe quoi ! http://ow.ly/122QX (blog post)…

Répondre à youyouk Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *