EUREKA !

LE CONSTAT INUTILE DU WEEK_END

On ne connaît pas leur motivation. Ils œuvrent dans le plus strict anonymat. Ce sont ces « petits inventeurs », ces gens de l’ombre qui imaginent chaque jour des choses incroyables que l’on ne verra jamais au concours Lapine. Parmi eux, une fange de petits êtres, les « Franck Einstein », qui se gaussent du genre humain et s’acharnent à donner vie à des concepts surréalistes pour tout terrien normalement constitué.

Leurs inventions font malgré tout légion dans vos maisons comme :

LA HOUSSE DE COUETTE !

La créature (d’origine inconnue) qui a inventé la housse de couette nous a mis dans de beaux draps.
Si d’aventure vous n’avez pas d’aventure et que par conséquent vous ne disposez pas d’une deuxième paire de bras, vous risquez peut-être votre vie. Que celui qui n’a jamais combattu en corps à corps avec une housse me jette son premier polochon !
– N°1 : Repérage de l’ouverture pratique. On fait voler la housse couette, on tourne, retourne et au passage, oust la housse ! On dégage la moitié des objets sur la table de chevet.
– N°2 : Une fois la housse positionnée, insertion de la couette duveteuse. Constat immédiat : pas de taille et pas le bras long. S’en suit une longue lutte acharnée pour tenter de faire rentrer un millier de canards dépecés dans l’équivalent un sac à sapin. Éreinté, le résultat n’est pas toujours à la hauteur de l’espérance et bien loin des photos de rêves sur lesquelles on fantasme dans les pubs La Belle Litière : ce lit ressemble à une taupinière.

LE SOUTIEN-GORGE !

Il faut souffrir pour être belle (tiens ? une impression de déjà lu !)… Et pour être belle et désirable (et accessoirement éviter tout effondrement mamellatoire prématuré) il faut se désarticuler chaque matin et se démembrer chaque soir pour porter un authentique objet de torture socialement recommandé.

Comme son nom l’indique le soutien-gorge soutient les seins. A ce titre, je me suis d’ailleurs toujours demandé pourquoi on n’appelait pas cela un soutien-seins, un porte-poitrine ou un boobs-bag, car après tout, ce qui soutient la gorge s’appelle une minerve non ?! (Les gens qui inventent des mots sont tout aussi bizarres !)

Outre le fait que la chose en question est ravissante, elle n’en est pas moins malveillante. Ce carcan renforcé a pour particularité de sectionner le buste à mi-hauteur et si par malheur le soutien-seins est défectueux (le fameux rejet de la baleine), il peut alors empaler une protubérance mammaire ou venir se planter dans une carotide (pour les gros bonnets, c’est très risqué).

En plus d’être misogyne, l’inventeur des poches à seins était certainement manipulateur car même pour le plus simple appareil, l’installation se fait sans l’intervention de Darty.
Le spectacle que je vais dépeindre ici risque de choquer les plus romantiques, ceux qui n’ont jamais vu la louve ou fantasmé dans les pages de la Reloute : eh oui messieurs, l’ouverture et la fermeture du boobs-bag se fait dans le dos ! (pourquoi faire simple quand on peut les faire chier)

Fort heureusement, la femme est pleine de ressources et ne manque pas d’ingéniosité (à défaut d’être contorsionniste).
Une fois la double fronde installée autour de la taille, le geste se fait précis et mathématique. Attache des agrafes devant le nombril (lorsque la circonférence le permet) puis, glissement giratoire dans le sens inverse des aiguilles d’une montre pour retrouver les bonnets sur les côtes. Et enfin, levier des bonnets pour qu’ils se retrouvent dans l’axe équidistant. Et hop !
Les plus « classieuses» (et les plus hyperlax) enfileront le soutif (en dessous des cheveux ? décidemment on me cherche…) et fixeront la devanture en déboîtant simultanément leurs deux épaules.

J’imagine que celui qui a inventé cela y voyait un certain intérêt que je crois déceler chez vous chers représentants de la gente masculine. 😉 (si si je te vois sourire là devant ton écran avec ton petit œil coquin qui n’en dit pas moins).
Pour la housse de couette par contre… le mystère reste entier.

Moralité, encore un nouveau billet posté dans lequel je n’invente rien.

5 Commentaires

  1. C’est précisément parce que la femme est pleine de ressources et qu’elle ne manque pas d’ingéniosité qu’on lui a confectionné un soutien-gorge.

  2. Je me suis toujours posé cette foutue du question du nom du « soutien gorge », c’est vrai ca, c’est cheloud quand même.
    Bon j’ai pas eu le courage d’aller la réponse qui doit être très précise et très claire mais j’avoue que là comme ca, je vois pas bien.
    Quant à l’ouverture dans le dos…ben….oh ca va hein, z’allez pas nous faire chier, c’est déjà bien sympa d’avoir créé un truc pour les gonzesses – faut toujours qu’elles cherchent la petite bête ! :p

    1. ouh la la ! ouh la la ! Tu vas avoir des problèmes toi ! 😉

  3. La gorge est le terme utilisé depuis la renaissance pour désigner la poitrine. C’était le terme politiquement correct, car la décence interdisait au gens de la haute l’emploi de termes plus précis ou plus imagé…

    1. Merci pour ces éclairages qui apportent de la profondeur à ce billet 😉

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