Je ne suis pas une femme fatale, je suis un être humain !

Pourquoi dit-on « femme fatale » ?

Parce qu’elle maîtrise les détails qui tuent.


Vous les hommes, vous fantasmez sur la femme fatale et pourtant, vous ne verrez (voyez) jamais ces situations qui démystifient cette femme fatale élevée au « Sois belle et tais-toi » (ou cache-toi quand les circonstances l’imposent surtout quand ça tue ! »).


La femme fatale est un mythe car ce sont les situations qui sont fatales et non la femme…

L’allure :
Pour être une femme fatale, la créature du sexe féminin doit se doter d’un accessoire incontournable appelé « escarpin » (ou « chaussure à talon).
Cela demande des années d’entraînement et, comme son nom l’indique, l’escarpin (« escarpé ») n’est pas « tout-terrain ».

Un exemple d’accident : la grille en fonte…
D’un pas décidé et chaloupé, la « bombe sexy » marche d’un pas maîtrisé (en tout cas, elle essaye)… le regard haut, imprégné de l’horizon qui se reflète dans sa rétine (oui, la femme fatale ne regarde jamais ses pieds) elle arpente les trottoirs avec grâce et légèreté… jusqu’au moment fatidique où, brusquement, elle est stoppée nette dans sa lancée, figée comme si le temps s’était arrêté…
Pourquoi le mythe s’effondre ? Son talon est coincé dans une grille en fonte posée là, en plein milieu du trottoir…
Ce que vous ne verrez jamais : Il lui faudra quelques minutes pour se dégager de ce piège urbain usant (et abusant) de la stratégie de « je cherche un truc dans mon sac ou du « je dégaine mon portable pour écouter une messagerie vide »… histoire de garder la tête haute en toute circonstance.

La peinture de guerre
La « bombe » doit arborer un maquillage parfait, une bouche légèrement glossée, l’œil charbonneux et un teint de porcelaine de Limoge.
Un exemple d’accident : le ravalement de façade…
Sur son chemin, il arrive à la femme idéale de croiser des ouvriers armés de Karcher…
Pourquoi le mythe s’effondre ? Une eau propulsée sur une façade sans bâche a tendance à éclabousser le badaud de proximité.
Ce que vous ne verrez jamais : L’effroi ! La « femme fatale » se transforme en Panda géant. Son œil, anciennement charbonneux, se transforme en jaillissement de pétrole et elle se dote par ailleurs d’une belle moustache capillaire (oui, cette mèche de cheveux qui vient se coller sur le gloss. Fonctionne également en cas de grand vent), son fond de teint coule tel un masque de cire dans les parages d’une cheminée à l’éthanol…
La créature ne supporte pas l’humidité (ni la chaleur) et c’est la raison pour laquelle son sac fait 30 kg. Elle est toujours équipée de sa « trousse à make-up » pour les raccords ! Ni vu ni connu, elle se mire dans une vitrine improbable (une boucherie peut faire l’affaire) pour redonner un visage (in)humain à sa peinture de guerre.

Les sous-vêtements de combat
Qui dit « femme fatale» dit « sexy » donc, sous-vêtements aguicheurs. Généralement, composée d’un soutien-gorge à balconnet et de porte-jarretelles, la parure se doit d’être suffisamment compliquée pour faire durer le plaisir de l’effeuillage (eh eh).

Un exemple d’accident : Le chant de la baleine !
La parure n’est pas en téflon et il arrive fréquemment que le « balconnet » laisse s’échapper une baleine (pas le mammifère marin mais la tige métallique acérée)
Pourquoi le mythe s’effondre ? Lorsque la baleine « hameçon » vient se planter dans la protubérance mammaire de la Belle (le « tuteur » pour belle plante), la femme fatale hurle à la mort et entreprend de réajuster la chose tant bien que mal.
Ce que vous ne verrez jamais : A l’instar de la « culotte gourmande » replacée rapidement le dos collé au mur, la femme fatale redirige la baleine dans son étui textile à l’aide de l’index (et la larme à l’œil) feignant de jouer avec son collier et son « sautoir » (so trendy).

En résumé : Méfiez-vous des apparences, elles sont parfois trompeuses ! La femme fatale n’existe pas, elle est juste plus douée que les autres pour faire face aux situations qui tuent. D’où son nom hautement mérité de femme « fatale ».

N’hésitez pas à faire part de vos témoignages ou à émettre vos théories… c’est pour faire avancer la science.

2 Commentaires

  1. Ca sent le vécu ! …. jubilatoire ! 🙂

    1. 😀 on en « rite » encore

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *