Ca « match » (ou pas)

N’étant pas dotée d’une force herculéenne, la femme puise son énergie dans la stratégie. C’est dans ses racines préhistoriques : se battre pour trouver le meilleur reproducteur et ce postulat est véridique (de toute façon, qui de cette époque est encore en vie pour témoigner que ce que je dis est authentique ?). Par conséquent, elle manie avec dextérité l’art du sabotage pour dégoûter les prétendants potentiels de passer à l’abordage.

Ce postulat se vérifie tous les jours :

Dans la rue :
–    Non mais tu as vu cette connasse avec sa jupe de prostipute ?
Traduction
–    Quelle garce, moi je ne pourrais ne mettre qu’une cuisse dedans.

Au travail :
–    Elle a dû beaucoup sucer pour être aussi forte aujourd’hui
Traduction
–    Je hais cette fille plus talentueuse et plus stratégique que moi

Sur Internet :
–    P’tain cette blogueuse à un profil à se blogosphère prendre de tous les côtés tellement son blog est mauvais
Traduction
–    Elle est populaire et pas moi.

La seconde nature du genre féminin pluriel est d’être donc jalouse et envieuse par défaut et d’avoir la critique acerbe lorsqu’il s’agit d’envoyer une adversaire en corner.

J’aborderais ce phénomène dans le Monde des réseaux sociaux et ce postulat prend son essor dans la blogosphère et dans la twitosphère où les filles cohabitent sans se choisir. Un premier tri s’effectue d’ailleurs dès l’avatar :  « Plus t’es bonne, plus t’es conne ».
C’est incontestablement un derby palpitant qui oppose deux équipes de filles : les indifférentes et les envieuses et c’est dans la plus grande discrétion (généralement) que la rencontre entre les 2 équipes tourne au règlement de compte voire, au crêpage d’avatar…

Envieuses et contre-toutes

Les envieuses, ce sont les filles qui aspirent à la notoriété et qui n’ont pour ambition que d’éliminer la moindre trace de féminité dans leur communauté pourvue qu’elles atteignent la popularité tant espérée.
Dans l’équipe des envieuses, on la joue solo donc, forcément, il n’y a que des attaquantes et chacune vise son propre but. Les coups bas sont de mise : tacles en DM sur Twitter, ne pas suivre les impétueuses, ne pas faire la promotion des blogs des ennemies (et surtout, rien dans sa blogroll qui puisse entraîner un exode des parts de cerveau disponibles). Elles esquivent, dribblent les équipes adverses et n’hésitent pas à plonger dans la surface dans l’espoir de se faire buzzer. Il ne peut y en avoir qu’une… Bref, c’est la loi de la plus forte et pour cela, l’envieuse n’hésite pas à aller au contact pour garder son cheptel rien que pour elle.
Ces jeunes femmes ne sont pas suspendues pour autant. Elles bénéficient d’une audience qu’elles ont choisie (leurs clubs de supporters sont triés selon leurs obédiences). Et même si elles accumulent les cartons rouges, elles ne sont pas virées du terrain pour autant. Rien ne se modère, tout se transforme.
En parfaites guerrières, elles cultivent le charme comme force de frappe.

C’est d’ailleurs souvent leur seule arme pour décrocher leur heure de gloire : victoire !

Un différend ? Blague au centre
Les indifférentes ce sont les filles qui n’affichent pas leur ambition personnelle comme leitmotiv et qui sympathisent en toute franchise avec les autres filles du terrain.

Les indifférentes jouent en équipes à la nantaise, c’est le collectif qui prime. Clairement moins nombreuses que les envieuses (personne n’est sur le banc dans leur équipe), elles restent fidèles et soudées face à l’adversité : point de concours de maillots mouillés.
Utopistes, elles croient au blog « sport » qui implique de reconnaître le talent chez l’autre, jouent franc jeu et n’hésitent pas à passer au coup franc lorsqu’il s’agit de défendre leurs arrières.

Les femmes sont nettement sous représentées dans les réseaux sociaux émergeants et elle sont de ce fait très sollicitées par la gente masculine prête à les sublimer (ne soyons pas dupes, certains y trouvent un quelconque intérêt pour conclure une potentielle opportunité : celle de transférer à domicile sa future dulcinée).

Mesdemoiselles, il convient de se préparer psychologiquement pour disputer ce match pas banal si vous ne voulez pas rester sur le banc de touche. Même si la jalousie et la prétention des envieuses sont méprisables, la meilleure des stratégies de défense reste encore de jouer l’ignorance en bottant en touche.

Bon match et que la meilleure gagne !

Relecture scientifico-sportive @fyter

9 Commentaires

  1. quand on voit ce qui ressort de certains blogs masculins (récemment avec les billets sponso), je crois que tu aurait pu faire de l’unisexe 😉

  2. et je cours m’acheter un Bescherelle…

  3. Je comprends aujourd’hui Francis Cabrel :
    « elle a dû faire toutes les guerres pour être aussi forte aujourd’hui » = « elle a dû beaucoup sucer pour être aussi forte aujourd’hui »

  4. Quel monde de brutEs 😉 heureusement un peu de finesse inzeweb!

  5. Pareil chez les hommes.
    Moi, mon truc, ma passion, c’est la pêche 2.0
    Il y a dans ce sport une dimension (philosophique, métaphysique, comme on voudra) très bien rendue par Robert Redford dans son beau film « Et au milieu coule une rivière ». Tu me mets une perruque blonde, je suis Brad Pitt… Si, si, je t’assure.
    Et là, comme partout, on les mêmes 2 sortes d’individus.

    Les Jaloux, les envieux, les petits, les mesquins, qui veulent absolument briller et prendre le plus gros poisson « Na na nère-eu, je suis le plus fort-eu, c’est moi que j’ai la plus grosse-eu ». Ils te fusillent d’un regard qui pue la jalousie quand tu as plus de chance qu’eux. Bouffés par leur égo, ils n’ont pas compris grand-chose de la vie et sont plus à plaindre qu’à blâmer.

    Heureusement, il y a les autres, ma bande de potes, qui sont surtout là pour savourer un plaisir « préhistorique », celui de l’homme face à une nature magnifique. Ceux là se réjouissent lorsqu’un copain prend un beau poisson, parce justement, ce plaisir préhistorique c’est avant tout de faire partie du clan. Ils savent que les beaux instants sont faits pour être partagés et que le plaisir d’un ami, c’est aussi le sien.
    Redford le dit bien mieux que moi : http://www.youtube.com/watch?v=854fE08Nvog

  6. Décidément, il est des conflits dont nous ignorons l’existence et qui pourraient faire froid dans le dos, tant l’appétit d’écraser l’autre parait insatiable!

    Mais miss Inzecity, tu joues les arbitres, ou vas tu nous dire dans quel camp tu oeuvres?
    Celui des indifférentes bien sûr! 🙂

    Bises

  7. Et la Suisse dans tout ça?

  8. Ahahhhh je t’y prends! Cuuuurieusement, y’a que des hommes pour venir commenter ce brillant billet bien culotté et bien roulé :).

    Parce que moi je venais te dire: « Hey ptite pétasse: je serai ton chemin des dames. A la guerre comme en 14 et que la moins poilue l’emporte!  » ^^

    1. Mais La Nouille a sacrément raison dis donc (mais Vodka Caramel est là quand même) ! 😀

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