H1N1, le porc du masque salutaire

Le port (porc) du masque en cas de pandémie A/H1N1 est fortement recommandé pour enrayer la propagation de la grippe. Certes, il n’est pas (encore) un accessoire trendy (sauf si c’est Karl Lagarfeld qui décide que c’est LA MODE) et beaucoup de personnes refuseront de le porter persuadées qu’il sera un obstacle à leur identité cependant, je pense qu’il peut avoir beaucoup d’avantages.
Outre le fait qu’il vous protégera (ou protégera les autres) des miasmes contagieux, il peut s’avérer un nouvel allié dans votre quotidien.

A vous de savoir en tirer tous les bénéfices et de profiter pleinement de ses atouts de charme.

  • Le masque peut masquer les feuilles de salade et autres aliments potentiellement coincés dans vos dents. Vous pourrez ainsi sourire ou rire à foison sans que le regard dégoûté de votre interlocuteur ne se pose sur le reste du menu qui s’exhibe fièrement entre vos dents.
  • Le masque peut cacher une goutte au nez et autre chapelet qui peuvent parfois pendre au bout de votre naseau (ou groin, c’est d’actu).
  • Le masque peut dissimuler un nez disgracieux. Fini le pruneau d’Agen au milieu de la figure. Le masque peut dans ce contexte vous aider à draguer, en tout cas, à aborder plus facilement.
  • Le masque peut vous protéger de la gêne du postillon propulsé à 300 km/h et qui part s’écraser mollement au milieu de la table de réunion voire sur le front de votre patron le jour de votre re-négociation de salaire.
  • Pour les demoiselles, le masque peut dissimuler un duvet mou et brun logé sous votre appendice nasal. Fini donc les yeux qui pleurent lors des épilations à la cire ou les attaques acides de l’eau oxygénée.
  • Le masque peut corriger une voix désagréable. Tous logés à la même enseigne une voix désagréable sera noyée dans le brouhaha d’autres voix désagréables.
  • Le masque enfin, offre la possibilité non négligeable de faire la gueule sans faire semblant et de tirer la langue à qui l’on veut sans se prendre la raclée associée.

En conclusion : Dans ce climat pathogène, il faut savoir positiver et tirer profit des opportunités qui nous sont offertes.

N’hésitez pas à faire part de vos témoignages ou à émettre vos théories… c’est pour faire avancer la science.

2 Commentaires

  1. « Fini le pruneau d’Agen… » LoL Cette réplique a sa place dans les célèbres brèves de comptoir, au même titre que ce message, inscrit au couteau sur un banc de la capitale : « Quand on voit ce que les pigeons ont fait à ce banc, on peut remercier Dieu de ne pas avoir donné d’ailes aux vaches ! »

    1. J’espère pouvoir graver « le pruneau d’Agen » sur un banc mais le sens de ce propos sera quelque peu modifié… « quand on voit ce que les pruneaux d’Agen ont fait à ce banc, euh… 😀

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