Homme qui bricole, femme qui rigole (ou pas)

Dès qu’ils sortent la boîte à outils, les hommes crient, râlent, ronchonnent, s’énervent et ce, avant même d’avoir planté un innocent petit clou dans le mur.



« – Bordel de m***, le mur est poreux ! Ce clou c’est d’la m*** ! Pourquoi mes outils sont pourris ?- Tu veux de l’aide chéri ?

– NAN ! (p’tain, fais chier, enfoiré de vendeur de chez Castobricole… j’vais lui casser la gueule…).

Tu veux qu’on appelle ton père ? »

(Et là, ça dégénère…)« Ok démerde-toi, moi, je vais faire les boutiques ! »

Plomberie, peinture, changer une ampoule, faire la vidange de la voiture, déboucher le lavabo, planter le parasol dans le sable et je n’aborderai même pas les plus gros travaux… dès qu’il s’agit de sortir la boîte à outils – ou ne serait-ce qu’un minuscule tournevis ou une fiole « d’huile de coude » -, l’homme se transforme en Larousse des insultes et en Schtroumpf grognon, refuse d’être aidé, comme s’il devait affronter seul un rite de passage !

Si, allez… je suis sûre que vous avez déjà constaté que les hommes (de père en fils) partagent ce point commun.

Plusieurs hypothèses :

– La boîte à outils est démoniaque.

Dès que l’homme s’en approche, le Démon s’empare de lui et le possède. Comme dans l’Exorciste, il éructe, roule des yeux, prend des poses improbables (montrant généralement la raie de ses fesses), balance des objets à travers la pièce et insulte un mur, une clef à molette… surréaliste.

Dans ce cas, 2 cas de figures :

– Attendre, ronger son frein et préparer le numéro de la société d’exorcisme Repartout Père & Fils (Amen).

– Proposer une bière bénite par Maître Kanter : « Homme qui bricole, homme qui picole ».

La boîte à outils agit négativement sur le cerveau

Et provoque une version light du syndrome Gilles de la Tourette… « Pute ! Salope ! » et autres petits mots fleuris … vous ne reconnaissez plus votre gentil mari… C’est normal, c’est la boîte à outils.

La boîte à outil cristallise ses échecs personnels

La petite bombe avec laquelle il n’est pas sorti au collège parce qu’elle est partie avec le plus « expérimenté », il ne le digère toujours pas…

La taille de son « outil» a fait l’objet de railleries d’enfants dans les vestiaires putrides.

La crise atteint son paroxysme quand il constate que le beau plombier Polonais œuvre en 5 minutes (avec Femme admirative et captivée applaudissant frénétiquement) alors qu’il lui a fallu à LUI plus de 6 heures pour finir de saboter le conduit d’évacuation de l’évier et aggraver la fuite. « Il va couper l’eau du quartier m’ssieur… Cela fera 680 € » (une journée foutue en l’air, une maison témoin du ravage par Godzilla et accessoirement, un divorce).

6 Commentaires

  1. Mdr!!! Ca me rappelle quelque chose!!! Un vieux souvenir d’un montage de meuble en kit suédois!!!

  2. mais oui je vois bien ce que tu veux dire

  3. oh il n’y a pas que la boite à outils qui provoque ce genre de réactions !!
    … tu remarquera que quand l’homme se cogne, c’est l’étagère qui n’avait rien à faire là (et d’ailleurs la plupart du temps il lui rend son coup) !

    1. MDR
      Une source d’inspiration intarissable 😉

  4. Moi j’ai eu le droit a l’installation d’une lampe (au plafond), qui a pris 4 ou 5 heures… résultat, l’ampoule ne s’allume pas… La pièce est resté dans le noir pendant plusieurs jours, devenu un sujet tabou 😀

    J’attends d’autres constat inutile impatiemment !! (jusqu’au prochain week-end quoi 😉 )

  5. Oh, bah moi il ne risque pas d’insulter le mur ou les meubles, il à trouvé la solution pour rester « ZEN »!! IL NE BRICOLE PAS!! Pourquoi faire? Il à bricole girl à la maison!! Et moi, je n’insulte pas les meubles, les murs ou les outils!! Je m’insulte toute seule quand je m’écrase les doigts sous les planches trop lourdes!!
    😀

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