Bonnes révolutions 2011

– Je ne sais pas quoi dire pour souhaiter mes vœux cette année.
– Une bonne année bonne santé à tous fait toujours son p’tit effet
– C’est hypocrite
– Quoi ?
– Oui, on se souhaite une bonne année comme on se dit « à tes souhaits » ou un « ça va ? » pavlovien qui n’attend qu’un « oui très bien » même après un triple pontage coronarien. C’est un vœu mensonger parce que tu les hais 364 jours dans l’année. Haro à la « bonne année » des enfoirés.
Cette année, je fais

L’homme descend du singe et prend l’ascenseur

– ‘jour
– ‘jour
– …
– …

(Ritournelle des « 4 saisons en une »)
– …
– …
– Bonne journée
– Pareillement

 

À ma connaissance, la science ne s’est jamais lancée le défi d’effectuer des recherches quant à l’impact des transports verticaux sur les facultés cognitives de l’humain et pourtant, dès que nous mettons le pied dans un ascenseur, notre langue reste invariablement

Tu bises ?

–       Salut !

–       M’approche pas j’ai une dermite épidermique cutanée et c’est très très contagieux

–       Ah !? Ça ne se voit pas en tout cas.

–       Non c’est une souche exotique, le « biseïs putridum », on ne la trouve que dans certaines contrées reculées. Si tu me fais une bise par exemple, tu peux

Etron étron petit patapon

– Ca puir !
– Ah tu trouves ? Je ne sens rien, j’ai une rhinoflemingite.
– Retire ton écharpe, je te dis que ça remugle sévère ici. Je crois que ça vient de par-là… vers chez toi.
– (*snif snif*) Ah ouais, maintenant que tu le dis, peut-être… J’ai vu Janine la bouche ouverte tout à l’heure dans les parages. On néglige trop souvent l’intérêt d’un bon détartrage.
– Sans déconner quelqu’un a marché dans un cadavre ce matin. Regarde sous tes pompes moi j’ai contrôlé, tout est ok.
– Bon, ça va, j’avoue tout. C’est moi. J’ai marché dans une déjection canine. Enfin, je dis canine mais je n’en suis pas bien sûre vue la taille de la bavure. Pour te relater les faits votre Honneur, de la matière fécale barrait la route comme si, après avoir commis son larcin, la créature – dégoûtée d’elle-même – avait voulu se jeter du trottoir mais aurait été ralentie par le frottement de son anus sur l’asphalte. Tu vois ce que fait le chewing-gum au mois d’août ? Bref,

Guide des usages dans le métro (pour touristes et les autres)

– Mais pousse-toi connasse !

– Qu’est-ce qu’il fait lui ? Il lit en marchant ? Non mais sans déconner, il ralentit tout le monde… Boulet quoi ! On est pressé ! Presséééé !!! Dégage DEMEURÉ !

– Mais pourquoi cet abruti reste collé à la porte alors qu’il y a la superficie du Stade de France à l’opposé de sa panse ? Il est paralysé des fesses le trou du cul ?

– A droite l’escalator bordel ! Mais à droite oh ! Je suis speed ! Pardon ! Pardooooon !

– Ah bah bravo ! Lui emménage carrément dans la rame de métro. Une étagère, un sac à cadavre… sans déconner, il prend au moins la place de 10 personnes ! Si j’attrape une scoliose, je

Femme de méninges

–       Moi quand je sera grande je fera Mimi Mathy

–       Bonne idée car j’ai comme l’intuition que tu ne seras jamais prof. Bon, tu veux faire Mimi Mathy, c’est-à-dire ? Tu veux te mettre en 1 quart pour sauver l’univers ? Tu veux te faire des films ? Tu sais qu’à la fin tu meurs ?

–       Mais naaaan, je veux être un Angeuh !

–       Enjeu ? Quel enjeu ?

Surex-cité

–       Je ne veux pas y aller !

–       Cesse de faire l’enfant tu veux ? Et lâche la porte du buffet !

–       Noooon ! Je refuse. Je n’irai pas, tu comprends ! C’est au-dessus de mes forces, toi-même tu sais que j’ai des difficultés à ouvrir une bouteille de lait… Tant pis, laisse-moi sécher et tomber en poudre à