FAIL mythique

–    Ca y’est, il m’a présenté son pote avec toutes les précautions d’usage qui conviennent. Juste avant la rencontre, il m’a prévenu que son ami avait… une petite « originalité ».


–    Une originalité ?


–    Oui, une jambe de bois, tu vois ?


–    Outch ! Ah oui, il a bien fait de te prévenir en effet.


–    Il me connaît ! Je suis capable du pire. Donc j’ai fait très très attention à

Entretien d’embûche

LE CONSTAT INUTILE DU WEEK-END

–    Installez-vous
–    Bonjour, oui, merci
(ça commence bien, il n’a pas dit bonjour, il me teste. Mais pourquoi l’ANPE m’a envoyé ici ? Bac + 4 quand même… hum)
–    Vous avez votre CV avec vous
–    Oui oui tenez
–    Hum, han… ah… euh… hum…
(merde, ça à l’air d’être grave) si vous avez des questions… (vous savez où

Bonjour, ça va ?

Appelons un chat un chat : que de « faux-culeté » dans ce bas monde.

J’ai parfois l’impression d’évoluer dans ce film (culte) qu’est Demolition Man où la tendance au politiquement correct franchit les limites du pathétique.
Ne jamais dire les choses, les sous-entendre de manière policée et hypocrite, telle est notre société de conversation.

Le cas du  « Bonjour, ça va ? »

Franchement, qui s’en branle de savoir si on va

Rez-de-chaussée et autres plaisirs minuscules

L’inconvénient lorsque l’on vit en RDC à Paris, dans une petite ruelle discrète, c’est que vos appuis de fenêtres sont souvent des espaces détente.

Cette nuit, dans ma douce torpeur, des voix viennent parasiter mes rêves les plus fous.

« P’tain !! Ouaich ! j’y marave sa face à c’t’espèce de fils de pute, bâtard ! »

Bizarre ce rêve… Pas possible que cela soit dedans, ça ne colle pas ;)… Je me lève et je me bouscule, je me réveille mal, comme d’habitude.

Il est 2h30 du matin… un pied hors du lit (pas le bon), je m’extirpe et entreprends de me diriger vers la fenêtre annexée. Après 2 orteils potentiellement fracturés, un genou tuméfié et constatant par la force des choses que je ne suis définitivement pas nyctalope, je parviens à rejoindre ma fenêtre que j’ouvre tant bien que mal.

4 visages dont 3 encapuchonnés me fixent, enfin essayent de trouver un point de mire aux alentours de ma tête froissée car visiblement, ils ont l’air défoncé. Langue collée au palais, je tente d’entrer en communication… « euuuuuh……………. »

Visiblement je les ai dérangés… ou peut-être

Arrête de faire ton cinéma !

« Chuuuut !!! (postillon sur le crâne du chauve en face) ! »
« Nan mais t’as vu ce con, il téléphone ! Quel malpoli et en plus il me fait louper LA scène où il meurt à la fin… pfff… Quoi ? Je t’ai dit qu’il meure à la fin et t’es déçu ? Oh bah de toute façon ce con nous a pourri le film alors pourri pour pourri, au moins, toi, tu sais ce qu’il se passe à la fin !

Scrunch scronch, scrounch, slurps, frichhhcrichhh
« C’est top le dolby suround mais… c’est quoi ce bruit de fond ? Y’a des rats ? »
Scrunch scronch, scrounch, slurps, frichhhcrichhh

« Allez-y, passez… euh, ça, c’était mes pieds, enfin, ce qu’il en reste… d’ailleurs, l’un des vôtre est dans mon sac, oui juste là, sur mon Ipod… nan nan, ne vous excusez surtout pas, défoncez le reste des spectateurs (ils ont des pieds en mousse eux) je vous en prie. »

« Il va commenter tout le film ? »
« nooooon, ce n’est pas du vrai sang et non il ne découpe pas des vrais gens pour les besoins du films et non on ne vole pas pour de vrai… »

A ma droite, un type qui a un pot de pop corn de la taille d’un enfant de 3 ans et qui, avec la rigueur d’un métronome, plonge la tête directement dans le maxi cornet. Avec une certaine dextérité, tel un fourmilier géant, il attrape 2 ou 3 petites choses soufflées avec sa langue et entreprend de mâcher sa trouvaille bouche béante pour

Cause toujours

Avertissement

Ok mesdames, le titre de ce constat est un peu provocateur, j’en conviens.
Je ne souhaite pas généraliser mais il fallait que je témoigne de quelques anecdotes dont la mienne car, telle que vous me lisez à cet instant précis, je manque cruellement d’inspiration pour mon billet hebdomadaire et c’est donc le meilleur moyen d’illustrer cet état de fait : j’écris aussi pour

Le poids des maux

Bonjour ! Ca va ??? A peine je termine le « vaaaaaaa ? » que je réalise que je n’aurai jamais dû (encore) poser cette question à ma presque vieille voisine souffreteuse imaginaire que je surnomme Alcaline… A croire que je suis maso !

Pourquoi Alcaline ? Parce qu’elle est increvable, insatiable, infatigable, impraticable… et surtout parce qu’elle a faculté de