Rez-de-chaussée et autres plaisirs minuscules

L’inconvénient lorsque l’on vit en RDC à Paris, dans une petite ruelle discrète, c’est que vos appuis de fenêtres sont souvent des espaces détente.

Cette nuit, dans ma douce torpeur, des voix viennent parasiter mes rêves les plus fous.

« P’tain !! Ouaich ! j’y marave sa face à c’t’espèce de fils de pute, bâtard ! »

Bizarre ce rêve… Pas possible que cela soit dedans, ça ne colle pas ;)… Je me lève et je me bouscule, je me réveille mal, comme d’habitude.

Il est 2h30 du matin… un pied hors du lit (pas le bon), je m’extirpe et entreprends de me diriger vers la fenêtre annexée. Après 2 orteils potentiellement fracturés, un genou tuméfié et constatant par la force des choses que je ne suis définitivement pas nyctalope, je parviens à rejoindre ma fenêtre que j’ouvre tant bien que mal.

4 visages dont 3 encapuchonnés me fixent, enfin essayent de trouver un point de mire aux alentours de ma tête froissée car visiblement, ils ont l’air défoncé. Langue collée au palais, je tente d’entrer en communication… « euuuuuh……………. »

Visiblement je les ai dérangés… ou peut-être