Nous sommes tous le voisin d’un autre

Nous sommes tous le voisin d’un autre

Il y a quelques milliers d’années, des humains d’un genre nouveau apparaissaient sur la Terre. Contrairement aux Homo Sapiens qui, pour éviter les emmerdeurs notoires, occupaient les zones les plus reculées de la surface terrestre, certains individus, et nous ignorons toujours leur motivation initiale, ont progressivement abandonné leur isolement pour être se rapprocher de leurs semblables.

Ainsi naquirent les ancêtres de ce que nous appelons communément

Bonjour, ça va ?

Appelons un chat un chat : que de « faux-culeté » dans ce bas monde.

J’ai parfois l’impression d’évoluer dans ce film (culte) qu’est Demolition Man où la tendance au politiquement correct franchit les limites du pathétique.
Ne jamais dire les choses, les sous-entendre de manière policée et hypocrite, telle est notre société de conversation.

Le cas du  « Bonjour, ça va ? »

Franchement, qui s’en branle de savoir si on va

Rez-de-chaussée et autres plaisirs minuscules

L’inconvénient lorsque l’on vit en RDC à Paris, dans une petite ruelle discrète, c’est que vos appuis de fenêtres sont souvent des espaces détente.

Cette nuit, dans ma douce torpeur, des voix viennent parasiter mes rêves les plus fous.

« P’tain !! Ouaich ! j’y marave sa face à c’t’espèce de fils de pute, bâtard ! »

Bizarre ce rêve… Pas possible que cela soit dedans, ça ne colle pas ;)… Je me lève et je me bouscule, je me réveille mal, comme d’habitude.

Il est 2h30 du matin… un pied hors du lit (pas le bon), je m’extirpe et entreprends de me diriger vers la fenêtre annexée. Après 2 orteils potentiellement fracturés, un genou tuméfié et constatant par la force des choses que je ne suis définitivement pas nyctalope, je parviens à rejoindre ma fenêtre que j’ouvre tant bien que mal.

4 visages dont 3 encapuchonnés me fixent, enfin essayent de trouver un point de mire aux alentours de ma tête froissée car visiblement, ils ont l’air défoncé. Langue collée au palais, je tente d’entrer en communication… « euuuuuh……………. »

Visiblement je les ai dérangés… ou peut-être

Le poids des maux

Bonjour ! Ca va ??? A peine je termine le « vaaaaaaa ? » que je réalise que je n’aurai jamais dû (encore) poser cette question à ma presque vieille voisine souffreteuse imaginaire que je surnomme Alcaline… A croire que je suis maso !

Pourquoi Alcaline ? Parce qu’elle est increvable, insatiable, infatigable, impraticable… et surtout parce qu’elle a faculté de