Homme qui bricole, femme qui rigole (ou pas)

Dès qu’ils sortent la boîte à outils, les hommes crient, râlent, ronchonnent, s’énervent et ce, avant même d’avoir planté un innocent petit clou dans le mur.



« – Bordel de m***, le mur est poreux ! Ce clou c’est d’la m*** ! Pourquoi mes outils sont pourris ?- Tu veux de l’aide chéri ?

– NAN ! (p’tain, fais chier, enfoiré de vendeur de chez Castobricole… j’vais lui casser la gueule…).

Tu veux qu’on appelle ton père ? »

(Et là, ça dégénère…)« Ok démerde-toi, moi, je vais faire les boutiques ! »

Plomberie, peinture, changer une ampoule, faire la vidange de la voiture, déboucher le lavabo, planter le parasol dans le sable

“J’ai un super pouvoir : le pouvoir d’achat (de n’importe quoi) »

Les filles ont un super pouvoir, (oui oui comme les supers héros), elles ont le pouvoir d’achat… c’est-à-dire la faculté d’acquérir des trucs qui ne servent à rien et ça, c’est bien !

« Bonjour, je m’appelle Inzecity et j’ai un super pouvoir, j’achète n’importe quoi ! »

« Bon, j’y vais, je vais faire quelques courses, juste le nécessaire… pas de soucis, t’inquiète, je maîtrise la situation, je vais juste acheter du pain et

Je ne sais jamais quoi dire chez le coiffeur…

Pourtant, je ne manque pas de conversation… la pluie (ah bah parlons-en justement), le beau temps (et le réchauffement climatique, ça craint, je prends des basses tensions), la vie des VIP (ah ? George Clooney n’est plus célibataire ? De tout façon j’avais un truc de prévu…).
Bref, dès que je vais chez le coiffeur, je ne sais jamais comment aborder la conversation. Pis encore, je ne sais jamais quoi répondre à la gentille coiffeuse armée d’une paire de ciseau acérée. Un peu comme Samson, dès que l’on me coupe une mèche, je perd ma force conversationnelle. Faut dire que j’ai du mal à me concentrer sur son rasoir coincé dans ma parure capillaire avec ces 40 miroirs réfléchissant ces 39 paires de yeux qui me scrutent (oui, on est toujours un peu parano chez le coiffeur mais on fait pareil)…