L’homme descend du singe et prend l’ascenseur

– ‘jour
– ‘jour
– …
– …

(Ritournelle des « 4 saisons en une »)
– …
– …
– Bonne journée
– Pareillement

 

À ma connaissance, la science ne s’est jamais lancée le défi d’effectuer des recherches quant à l’impact des transports verticaux sur les facultés cognitives de l’humain et pourtant, dès que nous mettons le pied dans un ascenseur, notre langue reste invariablement

Bonjour, ça va ?

Appelons un chat un chat : que de « faux-culeté » dans ce bas monde.

J’ai parfois l’impression d’évoluer dans ce film (culte) qu’est Demolition Man où la tendance au politiquement correct franchit les limites du pathétique.
Ne jamais dire les choses, les sous-entendre de manière policée et hypocrite, telle est notre société de conversation.

Le cas du  « Bonjour, ça va ? »

Franchement, qui s’en branle de savoir si on va

Arrête de faire ton cinéma !

« Chuuuut !!! (postillon sur le crâne du chauve en face) ! »
« Nan mais t’as vu ce con, il téléphone ! Quel malpoli et en plus il me fait louper LA scène où il meurt à la fin… pfff… Quoi ? Je t’ai dit qu’il meure à la fin et t’es déçu ? Oh bah de toute façon ce con nous a pourri le film alors pourri pour pourri, au moins, toi, tu sais ce qu’il se passe à la fin !

Scrunch scronch, scrounch, slurps, frichhhcrichhh
« C’est top le dolby suround mais… c’est quoi ce bruit de fond ? Y’a des rats ? »
Scrunch scronch, scrounch, slurps, frichhhcrichhh

« Allez-y, passez… euh, ça, c’était mes pieds, enfin, ce qu’il en reste… d’ailleurs, l’un des vôtre est dans mon sac, oui juste là, sur mon Ipod… nan nan, ne vous excusez surtout pas, défoncez le reste des spectateurs (ils ont des pieds en mousse eux) je vous en prie. »

« Il va commenter tout le film ? »
« nooooon, ce n’est pas du vrai sang et non il ne découpe pas des vrais gens pour les besoins du films et non on ne vole pas pour de vrai… »

A ma droite, un type qui a un pot de pop corn de la taille d’un enfant de 3 ans et qui, avec la rigueur d’un métronome, plonge la tête directement dans le maxi cornet. Avec une certaine dextérité, tel un fourmilier géant, il attrape 2 ou 3 petites choses soufflées avec sa langue et entreprend de mâcher sa trouvaille bouche béante pour

Cause toujours

Avertissement

Ok mesdames, le titre de ce constat est un peu provocateur, j’en conviens.
Je ne souhaite pas généraliser mais il fallait que je témoigne de quelques anecdotes dont la mienne car, telle que vous me lisez à cet instant précis, je manque cruellement d’inspiration pour mon billet hebdomadaire et c’est donc le meilleur moyen d’illustrer cet état de fait : j’écris aussi pour

Le poids des maux

Bonjour ! Ca va ??? A peine je termine le « vaaaaaaa ? » que je réalise que je n’aurai jamais dû (encore) poser cette question à ma presque vieille voisine souffreteuse imaginaire que je surnomme Alcaline… A croire que je suis maso !

Pourquoi Alcaline ? Parce qu’elle est increvable, insatiable, infatigable, impraticable… et surtout parce qu’elle a faculté de