Humour féminin : qu’est-ce que t’es troll !

On remarquera que généralement l’héroïne d’un blockbuster est canon mais parfaitement dénuée d’humour. Elle est tout ce que vous voulez : « mystérieuse », capillairement habile et très lettrée (c’est-à-dire, qu’elle n’emploie que des tournures de phrases jamais usitées).
« Allons John, ne croies-tu pas que notre amour secret puisse un jour dévaster nos familles comme le souffle de la tempête sur les plaines de pissenlits ? » (nan, ça c’est drôle…)

En ce qui concerne la gente masculine,

Bonjour, ça va ?

Appelons un chat un chat : que de « faux-culeté » dans ce bas monde.

J’ai parfois l’impression d’évoluer dans ce film (culte) qu’est Demolition Man où la tendance au politiquement correct franchit les limites du pathétique.
Ne jamais dire les choses, les sous-entendre de manière policée et hypocrite, telle est notre société de conversation.

Le cas du  « Bonjour, ça va ? »

Franchement, qui s’en branle de savoir si on va

Rez-de-chaussée et autres plaisirs minuscules

L’inconvénient lorsque l’on vit en RDC à Paris, dans une petite ruelle discrète, c’est que vos appuis de fenêtres sont souvent des espaces détente.

Cette nuit, dans ma douce torpeur, des voix viennent parasiter mes rêves les plus fous.

« P’tain !! Ouaich ! j’y marave sa face à c’t’espèce de fils de pute, bâtard ! »

Bizarre ce rêve… Pas possible que cela soit dedans, ça ne colle pas ;)… Je me lève et je me bouscule, je me réveille mal, comme d’habitude.

Il est 2h30 du matin… un pied hors du lit (pas le bon), je m’extirpe et entreprends de me diriger vers la fenêtre annexée. Après 2 orteils potentiellement fracturés, un genou tuméfié et constatant par la force des choses que je ne suis définitivement pas nyctalope, je parviens à rejoindre ma fenêtre que j’ouvre tant bien que mal.

4 visages dont 3 encapuchonnés me fixent, enfin essayent de trouver un point de mire aux alentours de ma tête froissée car visiblement, ils ont l’air défoncé. Langue collée au palais, je tente d’entrer en communication… « euuuuuh……………. »

Visiblement je les ai dérangés… ou peut-être

L’humour dont vous êtes le bourreau

« Ehhhh !!! Pouet pouet ! Quelle grosse marrade, non ? »
« Eh m****, Je viens de faire un turbo flop, c’est la flippe. D’habitude ça marche, c’est la poilade, mais là, je ne sais pas ce qu’il s’est passé… Soit je n’ai plus le mojo, soit celui qui est en face de moi n’utilise pas Denivit. »


Nous ne sommes pas tous égaux face à l’humour. Certaines personnes en sont pourvues, d’autres pas. Parmi les « d’autres pas », il y a heureusement ceux que j’appellerai les « bons clients », pas d’humour mais réceptifs à celui des autres. Et puis il y a