Nom d’une bite !

– Jean-Popole, Musclor, Popolito, Mickey Mousse, l’agent Smith…

– Quoi ?

– Bah ce sont tous les surnoms des attributs de mes conquêtes !

– Tu plaisantes ?

-Non, je t’assure. Les mecs adorent donner des noms à leur artillerie lourde

– Ah… euh… et comment ça se passe ? Un peu comme si tu avais un rancard avec des siamois c’est ça ?

– En fait, oui, c’est un peu ça. Ils parlent de leur sexe à la 3e personne même s’ils sont 2, enfin 1… bref, tu me comprends.

– Ah oui ? Genre : « viens voir l’agent Smith, il a une missionnaire pour toi » ?

– Oui ! Ou « Musclor aimerait bien faire une pompe ».

– Original. Mais pourquoi ?

– Bah, peut-être pensent-ils que leur appendice bénéficie d’une vie propre. Un peu comme un copain malin à qui ils confieraient leurs secrets tu vois ?

– Et nous les filles ? On ne donne pas de nom nous…

– Eh non ! Nous c’est con.




Nom de nom ou plutôt devrais-je dire, nom d’une pipe ! C’est étonnant quand même cette propension à donner un petit surnom à ce qui se trouve niché dans son pantalon.

Pourquoi ?

Plusieurs hypothèses émises :

– Donner un petit nom permet de faire porter le chapeau à Jean-Popole en cas de demi-molle. « C’est pas de ma faute, Jean-popole a tiré sur la corde ces derniers temps, il n’est plus lui-même, je ne le reconnais même plus.

– C’est le meilleur ami de l’homme, celui qui est toujours partant pour faire la « bringuette » et qui se lève le premier tous les matins pour faire la fête. Il est donc préférable de se tutoyer et éviter de tergiverser.

– C’est plus facile à placer dans les soirées mondaines auprès de mademoiselle. « Chérie, je crois que Mickey Mousse… Tu ne voudrais pas le ranimer ? »

– Enfin, c’est plus ludique pour les soirées lubriques : le fantasme du 3e larron en foire d’empoigne.

Toujours est-il que cela meuble les conversations dans les salons.

Et vous ? C’est quoi votre petit nom ?

20 commentaires sur “Nom d’une bite !

  1. Moi je m’appelle julien et ma bite n’a pas de nom. Jamais baptisée (comme moi). Et puis je lui parle pas non plus. Étonnamment, je suis persuadé qu’elle manquerait de conversation. Je risquerais d’être déçu.

  2. Hum … je me demande si cette propension à donner un surnom à ses bijoux de familles n’est pas le propre d’une certaine tranche d’âge (du genre, quadra/quinquagénaires en déficit de virilité ou de libido) … du moins c’est ce que ça m’évoque. Et puis je n’ai jamais eu de petit copain utilisant un sobriquet pour parler de son manche.

  3. encore un bon coups (sic) ce billet ! 🙂
    Pour ma part je ne l’ai jamais nommé ; j’ai tjrs eu comme habith(r)ude de laisser ma partenaire le nommer si elle le souhaite ; du coups, et en fonction d’eux (des coups, faut suivre), il en a, soit prit pour son grade, soit reçu les plus doux qualificatifs qui soient ! ;-))

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