– T’es à combien toi ?
– A combien de quoi ?
– Combien de personnes te suivent sur Twitter ?
– Tu es devenu agent du recensement numérique ?
– Je veux savoir c’est tout. Juste comme ça, ce que tu vaux (jugement de ta valeur en euros)…
– Mais on s’en fout !
– Bon, et ton blog ? Il fait combien ton blog ? C’est quoi ton « rank » ?
– Et mes fesses ? Tu les trouves comment mes fesses ?
– Quel est rapport avec la choucroute ?
– Dans la mesure où tu fais un concours de quequette et la nature m’en ayant dépourvue, il faut bien que je trouve un substitut.
Nous avons pu voir émerger de nouveaux comportements avariés tels celui que je vais vous « exploser » et que j’ai nommé le Dr Mouse tant il a de facultés à effectuer des touchers digital pour prendre sa température sociale.
Le Dr Mouse est un personnage qui épluche toutes vos données pour vous évaluer et y trouver la faille qui lui permettra de se faire mousser.
Cet individu, généralement complexé, a besoin qu’on lui porte de l’intérêt et votre examen est pour lui le seul moyen d’entrer en compétition. Ca l’aide à avoir une érection (à condition bien sûr que vous n’ayez aucune connexion surnuméraire sinon, c’est la débandade).
A défaut d’être sévèrement burné, il compense donc son membre atrophié dont Dame Nature l’a doté, en se gargarisant d’amis fabriqués, générés à grands coups de liaisons qui l’aident à se faire référencer.
Il s’applique alors à faire des autopsies digitales afin de déterminer l’état d’influence du sujet de son vivant. Jusque-là, il peut paraître normal. On pourrait même penser qu’il vous porte de l’intérêt.
L’autopsie du blogueur, du « twittos » ou du Facebookeur comprend l’ouverture de ses statistiques pour en extraire les trafics qui seront inspectés, pesés et disséqués. Il s’en suivra ensuite l’analyse de ses groupes pour savoir s’il est mieux membré.
C’est à cela que Dr Mouse déterminera s’il est un bon sujet à humilier ou s’il doit opérer une descente d’organe social vers ses communautés.
Une fois le diagnostic fait, le sujet pathologique pourra tailler. Il déballera sa science et dans une verve informatique (le complexé du X parle le Y couramment) il se repaîtra de votre minable e-réputation dans un sourire d’auto-satisfaction.
Si vous voulez être à la page, visez les premiers résultats des moteurs de recherche car ce sont eux qui feront l’apanage de votre notoriété virtuelle.
Votre e-reputation, c’est son nom, c’est désormais ce qui engage (les chasseurs de têtes mutent en chasseurs d’en-tête).
Pour certains, votre valeur se mesure au montant rêvé d’un tweet sponsorisé ou d’un pic saillant d’un trafic sonnant et trébuchant.
C’est le prix Net à payer
(Personnellement, je préfère offrir du bon temps au fil du clavier)
File-moi 15 Euros, et je te retwitte.
16€ pour moi, j’ai plus de followers que Maïtre Letour …
Mon dieu que tout cela est vrai. Je ne suis toujours pas revenue d’un coup de fil d’hier me disant, bon, comment on fait pour avoir du trafic parce que moi je veux vivre de mon blog.
Ahem !
Bon allez, je fais un petit rabais. Je descends mon RT à 10€!
plaisir d’offrir, joie de recevoir surtout
Mdr, j’adore… Bon, je te vends des followers… 10€ l’unité… Par contre, tu choisis dans ceux qui ne me suivent pas encore et/ou que je ne veux pas qu’ils me suivent 😉
Et si nous faisions une petite réunion d’échangisme pour la soirée ? Cela pourrait peut être faire remonté le cours de la Bourse (pour ne pas dire des miennes – vu l’heure, il y a des choses que je ne peux écrire 😉 ).
Superbe en tous les cas… Au suivant, y a plus rien à voir 😀