Tu avances et tu recules, comment veux-tu que je préambule ?
Ce billet ne concerne pas les pannes « d’aspiration » : pilleurs de blogs, rédacteurs précoces, les « blogue mou », les parasites des statistiques, les pompeurs de billets d’humeur qui recopient les figures, s’approprient les pensées fertiles et falsifient les beaux mots des blogueurs qui ont du style.
Ceci dit, le Grââl du blogueur ne serait-il pas d’avoir son sosie ou sa contrefaçon ? Si tu es copié c’est que t’es bon !
VENONS-EN À NOS HISTOIRES DE FLUX
Les blogueurs doivent aussi avoir le syndrome du billet blanc, la panne de bulbe, le trou du flux. Cela arrive au meilleur d’entre nous alors que faire pour relancer la machine à billets ? Comment avoir des idées fraîches ? Comment se renouveler ? Comment gérer LA panne textuelle.
– La panne de rédaction
L’œil torve fixe devant l’écran, une goutte de sueur sur la tempe, la lèvre tremblotante, les doigts crispés sur le clavier… Impossible d’obtenir une rédaction suffisante pour satisfaire les curiosités.
Que dire, que faire ?
« Ce n’est rien chéri, ça arrive »
NON, ce n’est pas la bonne solution !
Il faut encourager le blogueur qui vit un dysfonctionnement « rédactile » car cette situation d’impuissance est difficile à vivre pour lui et parfois, gênante pour son entourage (trouble de l’humeur, irritabilité)… Il n’ose en parler, ne consulte même pas Wikipédia…
Tu t’es donné à fond bébé c’est pour ça ! Tu as tout donné ! Tu dois te reposer, te ressourcer et trouver d’autres loisirs pour t’aéré et redonner de la vigueur à tes relations textuelles.
Bouge ! Sors ! Trouve de nouveaux contacts, sors-toi les doigts et tu trouveras peut-être des soirées de rédaction échangiste pour apprendre de nouvelles tournures.
– La rédaction précoce
Ce trouble textuel (pouvant amener à un billet à blanc) concernent les personnes qui n’arrivent pas à contrôler ou organiser leurs idées. Ils souffrent d’un dysfonctionnement qui se manifeste par une très grande excitation puis, dans l’incapacité totale de se contrôler, ils écrivent un mini-billet en moins d’une ou deux minutes.
Totalement secs, épuisés, ils regardent leur écran et font semblant.
Que dire, que faire ?
« Déjà ? Et moi ? »
NON ! Ce n’est pas la bonne solution.
Il faut t’entraîner à ce que ta rédaction dure plus longtemps. Pour cela, je t’encourage à pratiquer la masturbation intellectuelle, de pratiquer les remue-méninges et je t’incite vivement à découvrir le plaisir lié à la rédaction préliminaire. Tu dois apprendre à te retenir d’écrire tant que tu n’as pas organisé tes idées en les couchant amoureusement sur le papier (par exemple).
Ce qui est important, ce n’est pas la taille du billet,
c’est la qualité et la manière dont on le sert.
Ayez des relations textuelles régulières! 😀
(et prenez du plaisir, pour vous et pour ceux qui vous lisent !)
Excellent ! qui ne se reconnait pas là ?
merde … je crois bien que j’ai un « blog mou » … en même temps j’ai le droit hein, ça m’embête que tu le mette sur le même plan que ceux qui copient 🙁
Meuh non MDR !!!!! Je te rassure, ton blog n’a rien à voir avec un mou du blog 😀
Pareil : je pille, mais avec classe. Non, j’exagère : je cite, en renvoyant à l’intégralité de l’article sur le blog d’origine. Sauf quand je suis en panne. Mouhahah.
J’essaye d’avoir un ou deux sujets d’avance, noté à la hâte sur un bout de papier à côté de l’ordi. J’ai même un répertoire « articles en attente » (quasi toujours vide) mais en fait, je crois que je suis INCAPABLE de résister au plaisir de publier quand l’article est rédigé. Du coup, j’ai posté 100 notes en juillet. Ok, dans le lot, y’avait des redifs et du lest (photos sans texte, feuilleton, inventaire des archives). Mais je me reconnais bien dans cette angoisse de l’écran blanc, dans cette question « et s’il arrivait que je n’ai rien à dire ? » Mais l’intérêt d’un blog n’importnawak comme le mien, c’est qu’en gros, en peut y publier n’importe quoi, y compris la photo du coucher de soleil du jour et de la veille, ce que je ne manque pas de faire.
Vous pouvez répéter la question ?
♣
J’ai compris le message.
T’es malade ! Toi, tu es un puit sans fond, une source intarissable : que dis-je un véritable obsédé textuel !
moi j’dis, le pillage, c’est le début d’une relation textuelle
Pour ma part, je préconise de varier ses positions textuelles – on oublie souvent ‘le clou’ et ‘l’enclume’ – voire de voyager. Après tout, le tourisme textuel, ça sert bien à ça non?
Attention néanmoins à ne pas tomber dans le harcèlement textuel, ça fait mauvais genre !
😀 je me doutais que ce billet t’inspirerait !
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