Voici quelques faits recensés et même pratiqués (bah oui, j’assume) par la gente féminine dans les WC.
D’abord, il faut entrer dans les toilettes.
La clenche de porte est par nature hostile car capable de transmettre le typhus (quand on voit ce qu’il y a dans les cacahuètes, on peut imaginer le pire !).
3 figures imposées : l’emploi du coude (si manche longue), le kleenex dans la main, le bout de la manche, le pied (en cas extrême) pour entrer dans le temple maudit…
Une fois à l’intérieur, même rituel pour fermer la porte. Si cette dernière ne ferme pas, mademoiselle a pris soin de mandater une copine « garde-chiotte » laquelle a le privilège de partager (olfactivement) avec elle cette gastro qui la tenaille (et accessoirement, celle des autres).
Préalablement, elle maroufle la cuvette des toilettes avec 200 mètres de papier toilette de sorte qu’aucun cm de son épiderme n’entre en contact avec la zone souillée. Pas très eco-friendly mais mieux qu’une verrue au cul.
Si elle ne dispose pas de la longueur de papier toilette en quantité satisfaisante, elle entre en lévitation. Sur la pointe des pieds, muscles des jambes tétanisés, elle flotte dans les airs à 30 cm de la cuvette. Une prouesse que bien des Shaolin nous envient.
Pour les toilettes dites « à la Turc », c’est le grand écart facial qui prévaut. La femme est capable d’une souplesse innée dans ce genre d’épreuve.
Pour éviter d’exploser les décibels, mademoiselle (ex fan de Mac Gyver) a plus d’un tour dans son sac.
– Et alors ? Qu’est-ce que qu’il lui a dit michmich ? nan sans dec ! Mais je t’ai pas dit…blablabla.
Oui, elle parle. Beaucoup et fort parce qu’elle est convaincue que sa copine, en buvant ses paroles, n’entendra pas l’évacuation des flots de mojitos ingurgités depuis le début de la soirée.
Si elle est seule et que c’est la « grosse commission » (j’adoooore le rapport avec les courses), elle utilisera un demi rouleau de PQ pour absorber l’eau du fond qui baigne et tenter d’étouffer l’affaire… Eviter le « ploutch » est obsessionnel.
Vient le moment de tirer la chasse (vaste sujet Freudien)… Même la plus mono-bloc d’entre-nous est capable d’actionner la chasse-d’eau murale avec un coup de pied retourné (2 coups sont généralement nécessaires pour calibrer sa force et caler son talon en plein dans le mille).
Enfin, la fille se lave toujours les mains mais ne se les ressuie jamais sur la « serviette commune » (ça l’écœure). Elle préfère avoir deux traces d’humidité disgracieuses sur son jeans ou s’agiter les mains façon « ouh lalala » dans un sens et « calmos calmos » dans l’autre.
Voilà. Vous savez tout… ☺
Confidence pour confidence, à vous messieurs !
N’hésitez pas à faire part de vos témoignages ou à émettre vos théories…
C’est pour faire avancer la science.
Même lorsqu’il s’agit du sujet le plus délicat qui soit, tu arrives à me faire bidonner ! Vraiment chapeau bas Mlle Inzecaca ,)
Merciiiii ! (mais chui pas top top emballée par le pseudo… MDR)
Comment ça se vide, un mec ?
Il pénètre dans les gogues et guette la porte entrouverte. Voit dans la pénombre qui auréole la fosse d’aisances une lueur de défi. Low-kick dans la lourde qui s’écrase contre le mur. Il allume, verrouille (ou pas) et se campe face au trône prosterné tel un sergent instructeur tout droit échappé de Full Metal Jacket… semelles bien campées dans l’urine rance moirée de traces de semelles noirâtres, jambes légèrement écartées et bien raides, la nuque parée au port altier. D’un mouvement sec, il débraguette bruyamment ZZZIIIP ! et dégaine l’engin de sa langueur cotonneuse. Première giclée, problème d’axe : l’uretère n’est pas parallèle au canon. Ça balance sur le mur. Oups… tant pis, ça alimentera la pataugeoire. Retour sur l’émail, arrosage du rebord. Ça dégouline copieusement le long de la cuvette. Allez, c’est parti, ça glougloute et ça mousse à 120 décibels. Un pur instant de grâce… Sainte-Vessie mérite bien son auréole (au fond du calbuth). Un regard sur le message griffonné dans la hâte sur le mur. Ahaha… grosse salope cherche braquemart pour moments d’amitié sincère ! 06 80 XX XX XX… La poésie urbaine il n’y a rien de tel et… merde. Dérive du tir, dommage collatéral. Un de plus, un de moins, on s’en cogne.
On touche à la fin, la source se tarit, le scrotum se détend. Les sphincters saluent la relaxe d’un petit souffle d’extase qui claque la fin des hostilités. Coup de latte dans le bouton-poussoir, ouverture de la porte. ZZZIIIP ! Rebraguettage en dehors de la zone de combat conventionnelle. Un dernier regard au lavabo…. Pas question de gâcher de la flotte pour se rinçouiller les paluches. Ça encouragera la production d’anticorps à l’ingestion des fameuses « cahouètes » qui poireautent au pied de la biniouze…
Respect ! 😀
lol je me reconnais dans beaucoup de tes post mais j’avoue que celui ci et le coup de pied retourné pour tirer la chasse c’est EXACTEMENT ça! mais maintenant avec les chasses d’eau que l’on touche plus…à la fin j’effectue une tite danse pour que mon mouvement soit capté 😉
EXCELLENT la choré ! Je n’y avais pas pensé ! Je testerai 🙂 Merci pour l’astuce !
On m’a toujours dit que les filles n’allaient jamais aux toilettes pour une autre raison que se repoudrer le nez.
Je ne comprends donc pas ce post que je trouve néanmoins divertissant.
excellent ! on s’y croirait ! en ce qui me concerne, pour le final, les traces de mains mouillées sont sur mes fesses… du coup je passe toujours pour une salope qui va se faire tripoter dans les chiottes! mais pas du tout: j’évite juste l’essuie main !
http://blogs.wefrag.com/Titoine/2005/09/06/envie-phenomenale-de-chier/
TRAAAAASSSSHHHHH ! 😀
Toilette Mixte Quizz … mon voisin est il une voisine ?
« BrolOLlollllo Brollolo BroololooolLLlo »
Fille
En tout cas je retrouve certains traits déjà observés comme le remplissage de cuvette au PQ pour absorber les bruits … le même qui fait qu’en couple, le compagnon de la livreuse se verra parfois confier à 3h du matin la joyeuse mission de jouer de la ventouse dans les toilettes …
(note: brololo est pour moi le bruit caractéristique de l’évidoire à papier toilette)
@Dockami : je tiens à saluer ta compétence en matière d’onomato-‘pet’ 😀
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