Nous avons tous été pris pour un con un jour ou l’autre, voire même parfois, tous les jours.
C’est assez violent d’être pris pour un con je sais… Cela va vous paraitre idiot mais être pris pour un con ne veut pas forcément dire qu’on en est un.
Un faux-semblant nous paraît toujours invraisemblable et c’est souvent la cause de nos différents avec nos semblables.
Et puis, cela reste entre-nous, mais un vrai con ne s’en rend pas compte.
N’ayons pas peur des maux, on ne peut pas blesser un con. Il est le seul à ne pas se rendre compte qu’il en est un. S’il s’en apercevait, ça rendrait le con sanguin.
Donc…
Avant toute chose, il convient de bien faire la distinction entre avoir l’air d’un con, passer pour un con et être pris pour un con.
Avoir l’air d’un con : personne dont l’attitude rappelle un air bête qui est symptomatique du cerveau lent du con. Le sujet est généralement apte à le constater et peut s’insulter à haute voix de manière introspective. « Mais quel con ! »
Passer pour un con : personne constatant qu’une tierce personne s’est servie d’elle pour la couvrir d’une situation préjudiciable ou embarrassante. « Trop bon trop con ! ».
Etre pris pour un con : personne remarquant, souvent trop tard, qu’elle est victime de trahison, d’humiliations, de manipulations ou à qui on tente de lui faire avaler des couleuvres. « On m’pas vraiment pris pour un con ! »
Ne le prenez pas mal, on peut tous être un peu con sur les bords, dans n’importe quel milieu et avoir quand même de bons côtés.
Il ne faut pas mépriser les cons, ils sont indispensables car sans eux les génies auraient l’air con.
Quoiqu’il en soit, le fait d’être pris pour un con nécessite d’avoir un certain génie pour le remarquer.
Alors la meilleure stratégie de défense est de jouer au con en trichant en prenant l’autre pour un con.
Toujours se méfier des cons dira-t-on…