Retour à la plage d’accueil

Retour à la plage d’accueil

Et voilà, cri primal poussé en sortant du bureau, les vacances tant espérées peuvent commencer et, pour ceux qui ont cette chance, c’est la grande migration de l’année.

Plage ensoleillée, apéro à volonté, espadrilles mi-enfilées et si on est tuné, excursion organisée planifiée à peine arrivé.

Les petites villes balnéaires jusque-là paisibles sont envahies par

Biberon break

Bon là, ici, le Mini-Club, au fond à gauche, le restaurant à éviter absolument parce qu’il y a toujours du monde, au centre du parc y’a la piscine non surveillée ça c’est cool, il faudra éviter le terrain de « bitch-volley » à moins de creuser, là c’est la décharge… ah non merde, non, ça c’est la plage, le bar est à 100 mètres puis un autre à 200 mètres et le mini-barre à

Black-août

–      Tu connais la meilleure ?

–       Bah non, je ne serais pas là à perdre mon temps à t’écouter sinon

–       Cool. C’est la rentrée donc les Parisiens sont de sortie ! Oh my Gold ! Que c’est bon toute cette agitation, ces gens stressés et épuisés qui te rentrent dedans pour passer devant ou ceux qui pilent devant toi quand tu es dans ta lancée, ces progéniteurs hystériques qui traînent leur descendance à bout de bras dans les travées poisseuses des marchés de proximité, Zombie futé et

Surex-cité

–       Je ne veux pas y aller !

–       Cesse de faire l’enfant tu veux ? Et lâche la porte du buffet !

–       Noooon ! Je refuse. Je n’irai pas, tu comprends ! C’est au-dessus de mes forces, toi-même tu sais que j’ai des difficultés à ouvrir une bouteille de lait… Tant pis, laisse-moi sécher et tomber en poudre à

La nuit tous les chats sont gris

Les boites de nuit c’est bien pour draguer mais elles réservent leurs lots d’incongruités. C’est du moins ce que nous nous disons les lendemains matins arrosés lorsque nous nous réveillons dans le coton aux côtés d’un individu suspect qui s’est posé, on ne sait comment, sur l’oreiller d’à côté.
Oui. Après avoir chanté tout l’été, il y a les lendemains qui déchantent.
Même principe que « da biture » : que celui ou celle qui n’a jamais succombé à la pelle du dernier joint me jette la première savonnette.

Tout ça pour dire quoi déjà ? Ah oui, voilà :

J’irai cracher sur vos tongs !

Nan, cette année je ne pars pas.

Ah bon ? Mais pourquoi (crise ? Chômage ? Maladie ? Recherché par la police ?)

Parce que le budget est un peu serré… Enfin voilà quoi… (tu me fais chier, pas envie de me justifier, t’es de la police ? Du fisc ?)

Et toi ?

Ah oui, je pars, 3 semaines, c’est super, on va aux Maldives ! Un super coin génial pour