Les boites de nuit c’est bien pour draguer mais elles réservent leurs lots d’incongruités. C’est du moins ce que nous nous disons les lendemains matins arrosés lorsque nous nous réveillons dans le coton aux côtés d’un individu suspect qui s’est posé, on ne sait comment, sur l’oreiller d’à côté.
Oui. Après avoir chanté tout l’été, il y a les lendemains qui déchantent.
Même principe que « da biture » : que celui ou celle qui n’a jamais succombé à la pelle du dernier joint me jette la première savonnette.
Tout ça pour dire quoi déjà ? Ah oui, voilà : la boîte de nuit et les quelques précautions d’usage pour éviter de tomber nez à nez avec un affreux à qui vous ferez du bouche à bouche langoureux.
C’est assez effrayant j’en conviens mais cela existe et ce n’est pas triste.
Il y a selon moi plusieurs techniques pour éviter l’auto-humiliation. Se taper un moche de nuit, bonjour ! Alors autant le dire, le problème, c’est que la nuit tous les gars sont gris, tapis en attendant la souris.
Voici donc 3 situations pour éviter les calamités
1 – Repérage
1ère étape : Arrivée dans la boîte de night. Le Blue Disco est à son effervescence et au milieu de la piste s’activent les rois de la danse. Les laids sont sur les côtés, rangés sur des tabourets. Ils regardent passer les reinettes du dance floor et tentent de les rabattre à proximité pour les alcooliser à coup de tickets falsifiés. (N’oubliez pas, sans alcool la fête est plus folle. Ceci est un message sanitaire de rigueur, c’est pas bien ouh !!! sale !).
Vous me direz, il n’y a pas que des boulets de tabourets au bar et c’est vrai d’où la 2e étape du repérage.
La 2e étape c’est de passer à proximité des laids gris pour mieux les identifier. Les lumières du bar facilitent davantage l’identification des potentiels suspects (depuis l’arrêt du tabac, il est d’ailleurs formellement interdit de sortir un briquet pour les illuminer).
La 3e étape est simple mais hautement risquée. C’est l’analyse olfactive. Plus ça sent le parfum bon marché plus cela cache un mulet. L’individu tente de faire de votre sens olfactif le sens unique pour votre tromper. Faites marche arrière et déguerpissez sans vous retourner.
2 – Contact établi
Si malgré les recommandations ci-dessus, la chose a jeté son dévolu sur vous et que vous êtes en état de vous nuire, il y a encore des solutions.
Servez-vous du copain éclairé qui est venu avec vous et que vous aurez mandaté et préalablement briefé lorsque vos moyens étaient encore entiers. Faites une check-list des aspects rédhibitoires et remettez-la lui. Il prendra garde à ce que vous ne tombiez pas de haut.
Trop tard, le rédhibitoire vous plaît. C’est que vous êtes imbibé ou suffisamment trompé par ce night trotter. Ce n’est pas trop tard. Allez vous faire vomir. De toute façon il va vous suivre (il a bon espoir que les WC soient inoccupés).
Une fois dans les sanitaires, faites-le taire et évacuez vos bières. Un peu d’eau fraîche et regardez-le de haut en bas, mais faites-le bien c’est important. Il ne faudrait se tromper et rater une opportunité, il en va de la suite des événements !
S’il n’y a aucun doute et qu’il ou elle est affreux(se), feignez d’allez chercher un préservatif au vestiaire et fuyez. A l’extérieur, vous êtes hors danger.
3 – Trop tard, l’affreux est au pieu
Bon bah là, vous êtes mal. Il s’agit de garder un semblant de dignité. Réveillez-le et demandez-lui gentiment de partir. Il n’y est pour rien lui après tout. Il a tenté sa chance et il a réussi. Prenez une photo avant qu’il ne parte. En souvenir et ressortez-la la prochaine fois. On ne vous y reprendra pas.
Je vous aurai prévenu.
Bonnes fins de vacances à tous et sortez couverts.
Comment je vais niquer moi maintenant bordel??
ce qui est amusant, c’est que je présume que tu t’adresses aux filles.
Mais que tu finis ton billet par « je vous aurai prévenu. »
Ah bah quand même ! Je me suis vue contrainte d’utiliser un subterfuge fallacieux pour te faire revenir.
j’ai toujours été là.
(snif)
Je ne vais jamais en boîte et je n’appartiens à aucun groupe, suis-je normal ou au dessus de la moyenne ?
😀 Comme dirait le philosophe David Guetto… il faut mixer ! (traduction : les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas)
Les boites de nuit… qu’est ce que ça peut bien être, ah si, un vieux souvenir de « lou bega » et « Mambo n5 ».. c’est la dernière fois ou j’ai du mettre les pieds dans un tel endroit. Vive les pubs et la bière devant un vrai groupe qui met ni parfum, ni deo